kebabuen NEMESIS Artisan Kebabier40 Rue Pierre Demours75017 Paris faites du pain svp Ephese1 Pl. de Budapest75009 Parisui STREATERS39 Rue des Pyrénées75020 Parisnan Chez Cleopatre. (Kebab – Burger)46 Rue Condorcet75009 Parisnul Le Palais Ottoman7 Av. de Clichy75017 Parishors sol Restaurant Seç – Restaurant Turc à Paris165 Rue Ordener75018 Parisahiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Casse Croute Grec4 Rue de l’École Polytechnique75005 Parisd’où sommes-nous partis ?dans quelle direction ?et surtout,comment sommes-nous tombés si haut ?ardent archétype adulé d’antan,qui fit fondre en sang son lot d’enfants,anima l’image à mie d’amis à mi-acquisà sa cause et l’autre moitié à sa pause.valeur se serre en lents mouvements,manège du temps qui rend son vent.à dieu, à qui ?tout a fui, tu as ri.poli, oui blanc, vert où ?comment sont-ils tombés sioux ? PARISTANBUL116 Rue du Faubourg Saint-Martin75010 Parisla tante, l’attente latente la tentel’à temps teCOUPEZtout commence alorstout commença lorspeu tond par les haiesce fer qu’on prendravais que d’émaux sans chez n’en sang cense en Treux an a pas rance ?jeudiouïej’ai criouïe.Hun que la scie queue !sait bond,hein peut chaire.île Iéna déplus han plu ce a pas ri.rat su rend sur les tas deux cents t’es d’Emma reste au raz si on l’eau cale chez riz.m’a près fée rez.CONTINUEZlatence la tancelalalal’attentionla tensionbis O Durum32 Bd Jean Jaurès93400 Saint-Ouen-sur-Seinequi est là ?ah, traction.on s’y presse, s’y tasse.attraction.fumée comble.âtre.action.à table.servis.frites à leur goût.pas le mien.pain dépiste lamelles.pointu.agrément.seau poudré.kebab ? ebuen Koul Kebab46 Rue Véron75018 Parislà, mec.incontestable détenteur ceinturé des pentes inversées.incontournable angle couronné des aires ascendantes.espace étriqué au porche proche de le papeterie locale.broche étincelante derrière l’opaque verre.l’ici, frère.subtile levant aux transcendants pouvoirs d’écumage opportun.foison de saison du bobard choisi.harmonieux liant qui pense les maux.et le son mais on l’effrite.l’au-delà source. Restaurant Éphèse110 Rue Raymond Losserand75014 Paris“ici nous transférons vos cassettes sur DVD”OK“adapté aux vegans (contrairement à la production de noix de coco qui peut employer des singes pour les récolter)”OKdes anecdotes fortuites qui tapissent un monde devenu anxiogène par rebond.bong bong bong bong bong bong bongcoucou, c’est moi, le monde.bong bong bong bong bong bong bongc’est moi le petit veau.pas le veau d’or.ni adoré mais à dorer.qui tourne en boucle.en broche.tu m’aimes ?oui.quand tu es si bien mariné, plus que tout.tes lamelles espacées.tu fonds dans les sucs.dans ton pain aérien.dans ta sauce assez zonée.et ta lagune de légumes bien cachés.merci petit veau.tu as compté.je t’aime. La Ruche142 avenue Emile Zola75015 Parisfaut-il partir loin ou tôt quand on veut se lancer ?– hein ?– c’est une brique, que dis-je, c’est une brique.– hein ?– bon dieu que le gras suinte, Jacinthe !– ah oui !mamma mia, matez-moi ce massif amas de matière animale.le passif pain passe ici pour passable – physiquement !ça cède dans tous les coins.ça s’aide tant bien que mal de ses mains pour faire barrage.rien à sauver de cette grasse noyade.cette franche grillade.cette france-riyad (hein).truc de maçon, massons !légumes invisibles, sauce risible, plaisir indicible.pas passable, passible.ble ble ble ble. LÜKS Kebab Paris 136 Rue du Père Guérin75013 Paris“il y a tellement d’arbres qu’on dirait une forêt !– c’est un parking monsieur.”alors certes la première image du turbo téléscope james webb sera révélée ce soir à 23h heure française mais putain qui sert encore des frites zigzag en 2022.ce “concept” de kebab blaire la théorie pseudo-scientifique.sous prétexte qu’on fout une salade niçoise dans du pain, on serait à berlin.alors déjà on peut rater une salade niçoise.ensuite, on ne va pas à berlin pour y être.le pain plat est inutile.la viande sèche écoeure.la sauce inonde le fond du sandwich et le rend interminable sans se vomir dans le nez.in fine c’est kebab sensation tacos : bourratif à souhait et sans aucune saveur.et je le redis mais rangez-moi ces frites zigzag.pour oublier cette infâmie, une fausse expression française : “je lui ai mis le beurre dans le clafoutis”puis des sons.avant toute chose, ça n’a pas de sens.ça démarre avant d’avoir commencé, et si le monde tourne, il détourne aussi.alors on s’étonne que les mots enchaînent mais c’est sans compter sur la nature du verbe.à quoi bon, ah quoi bon, aqua bon, à coi bon, bon bon bon bon bon. Saz24 Rue du 4 septembre75002 Parisrare établissement à la terrasse qui dépasse le cadre étatique des tables carrées où les bons sens s’éveillent en toute direction.les traditions s’incarnent sur le grill au charbon qui fume.le savoir-faire est là, le client pas las.les boites d’export sont en carton, les plats plateaux en plinthe.la longue queue et le haut débit forcent une découpe anticipée qui conduit les lamelles du bon veau à finir leur dorure sur la base de la tour d’argent – ainsi sont-elles sensément sèches.si la sauce est bien étalée sur les faces farinées, la succession des maigres légumes ne respecte pas le droit chemin vertical et rend les bouchées difformes.les frites anecdotiquement surgelées ont le mérite d’être dans la longiligne lignée du fameux restaurant qui aime.au quai. Le Constantinople96 avenue de Fontainebleau94270 Le Kremlin-Bicêtreababa ababa ababababababapierres qui roulent qui roulent qui roulent, qui roule ?monter, descendre, monter, descendre, monter, monterqui qui qui qui qui quile pain n’est pas cuit, sur qui comptaient-ils ?l’appareil à panini pas prêt à presser ?l’ensemble est monté à l’horizontal et les légumes se noient dans un puits sans fond.fond fond fond fond fondla sauce blanche est maison et excelle dans ses tâches.un ensemble des cousus ou des abysses.qui qui qui qui quiquintal hallal qui suinte et qui attend à tant à tendre.qu’hallal, ce n’est pas assez.c’est trop.santé BERLINER STRASSE KEBAP89 rue Daguerre75014 Parisavé,c’est l’histoire d’un mec qui va dans une station d’essence et demande le plein. mais le plein de quoi ?le parking d’un leclerc n’est jamais plein lui.plein plein plein plein plaint.pas vu pas pris, c’est tant en déambulant qu’en bullant que je fus tenté d’un temps turc.signe avant-coureur, voire après-trotteur, la présence d’ouvriers du bâtiment en terrasse (sans s, ou deux) rassure quand on s’entête en quête d’un réconfort qui s’emporte.c’est le cas ici.c’est bien.viande veau dinde, oui.pain artisanal, oui – je l’ai sucé.sauces maison, oui.légumes frais, oui – croque carotte.ratio d’or, oui.ambroisie, oui.oui oui oui oui ui.le byzance du kebab, la démente croisée des mondes : d’aucuns mirent paris en bouteille, ils ont rajouté berlin et l’ont mis dans du pain.épais pain où se cache le sacré secret, la magie mie.plus j’avale, plus j’avance, plus c’est bon.pourtant passé à côté des légumes rôtis pour un léger euro.la viande succée est sur le point de se perdre mais dit non – c’est un choix fort.le meilleur des compromis, avec un grand ß. VönerBoxhagener Str. 5610245 Berlinun kebab vegan ambiance ferme de Mathurin qui rappelle savamment à cette innocente incompréhension d’enfant qui fait sa première rencontre avec les étagères bjorg du supermarché.c’est quoi cette merde ?l’impression permanente de saucer son pain dans le fond d’un reste de salade posé en fin de table à la fête des voisins.rien à sauver, c’est froid, c’est sec, c’est fade.peut-être y ajouter des légumes rôtis ? du fromage fondu ? quelque chose d’appétissant qui viendrait contrebalancer ces galettes de terre saveur poudre d’escampette ?aussi agressif qu’un sandwich de gare dont on sort en se disant “prochaine fois, je me préparerai quelque chose à la maison”.à 5€80, peut-être faire un truc bon ?aussi belle soit la cause, ce n’est pas cautionnable. Kebap with AttitudeGipsstraße 210119 Berlinles premiers pas posés dans l’enceinte résonnent avec cette consonance alternative énoncée dans le nom.après un premier sas de type bar café branché qui aiguille commandes à emporter et consommation sur place, on longe une cuisine ouverte située derrière un bar américain où s’affaire une cour de cuisiniers trop concentrés pour répondre à des salutations peut-être trop enjouées.au milieu de cet attroupement plébéien trône un couple royal de broches élégamment lustrées : l’une au teint cuit sombre qui sent le beau vin et l’autre à la robe blanche bien connue des basses cours.d’où vient cette fascination pour le boeuf dans les kebabs ? qu’y avait-il avant le big bang ? autant de questions qui resteront éternellement sans réponse.le menu arrive et la curiosité mitigée laisse place à la peur cosmique : des noms lunaires, des prix exorbitants, on quitte bel et bien la terre traditionnelle mais pour aller où ?la pièce est bien montée par couches successivement parallèles aux faces du pain turc et c’est le seul point positif à retenir.farandoles de légumes froids, absence de cousins rôtis, une viande portée disparue dans une marée de sauce tomate : aucun code n’est respecté donc rien ne marche.summum de l’échec, la quantité absurde de liquide présente de par les sauces et les légumes aqueux pourrait presque permettre de presser le saint sandwich en un jus.il n’y a rien à sauver de cette franche noyade.on trouve deux fois moins cher pour deux fois meilleur.une attitude prétentieuse qui cache un corps sans âme.kebab with attitude mais sans valeur. Istanbul RestaurantMarzellenstraße 950667 Colognebon bah ouais voilà hein.intermède ferroviaire où on le couple à l’eau.broche de veau bien charnue avant les bœufs.qui que quoi donc où.éphémère effet d’Efes au coin d’une dorique âgée.des légumes déraillant l’étreinte.ah ok d’accord bien soit.navet duvet cuvée.ni fait ni fait.non non non non non non non non non.friture sur l’alignement.pas d’or, pas d’argent, pas de mets d’ail.non. Öz SamsunErkstraße 2112043 Berlinc’est en écumant les bas-fonds des spécialités audiovisuelles de la broche rotative verticale locale que j’ai coché la case de l’emplacement de cet établissement au nom qui semble en apparence plutôt décrire un téléphone magique qu’une divine broche.dès qu’on pénètre la demeure, on a affaire à une belle salle boisée au sein de laquelle résonne une chaleureuse musique dont les notes cavalent de table en table pour y laisser le parfum d’une Anatolie proche et colorée.la circonstancielle concomitance d’âges aussi temporellement éloignés qu’ils sont physiquement proches sur leur chaise ne laisse aucun doute : c’est un restaurant familial.est-ce pour cela que la serveuse semble être d’abord fille, femme et soeur avant le reste ? on en viendrait presque à excuser sa délétère antipathie qui tranche la joie aussi abruptement qu’elle dépose les assiettes.car oui c’est une viande de veau qui compose les stries du saint-cylindre et qui augure d’une fête au palais sans nom.mais elle est sèche et sans goût distinctif : la sauce ne prend pas et a priori la marinade ne l’a pas fait non plus.ou est-ce à voir avec la méthode de conservation de la pièce montée ?ou bien encore au fait que la viande aurait été réchauffée ? scénario terrible auquel on assiste parfois où le maître s’empresse de faire échoir les héroïques lamelles (erik lamela si tu le lis) par centaines avant de les maintenir au chaud sur son grill dans un élan ambitieux mais destructeur d’optimisation de chaîne d’approvisionnement.dommage car le sandwich est beau : sauce bien étalée, couches de viande et légumes respectant le ratio d’or et dont l’agencement offre des bouchées homogènes, excellent pain au barycentre des plaisirs de noblesse et du spectre de mollesse…c’est en quittant les lieux que j’aperçois la tête de broche et que je prends fatalement acte de ce qui avait toujours été là : la tête de broche est aussi sèche que la serveuse.peut-être étaient-elles dans un mauvais jour ? Kiez Keb UpBergmannstraße 510961 Berlin4,6 étoiles sur 5 pour 144 notes.non non non mais merde quoi.qui fait ça ? qui prend le temps d’aller foutre 5 étoiles et lustrer trois lignes à pareille parodie ?faut vraiment avoir les standards d’un intermittent de la banane du krach pour oser telle injection d’ineptie.foutez le camp misérables, allez mettre des notes à mcdo ou flunch putain.à deux doigts de préférer une session berceau de judas plutôt que de taper des crocs dans cette infâmie.chaque approche buccale est plus difficile qu’un amerrissage sur l’Hudson car on veut à tout prix éviter de croquer dans ce maïs dont l’irrévérencieuse présence change haine en pet dans la nourriture (technique).détourner les yeux n’enlève rien à la culpabilité du geste et c’est tout un concept séculaire qui s’écroule quand les textures et saveurs de ces laids légumes s’emparent d’un palais aux abois.d’autant plus que les sauces industrielles, sucrées et huilées nous ramènent certes en enfance mais pas le dimanche chez notre grand-mère – plutôt devant les entrées de la cantine du primaire dont le non choix nous renvoyait en pleine face un célèbre “alors tu prends pas d’entrée” d’une dame dont la pitié semblait aussi absente que dans une partie de balle au prisonnier.et pourtant le pain n’est pas mauvais : ni maison, ni industriel, il est croustillant sans être dur et comporte une couche de mie suffisamment épaisse pour qu’on y imagine une ambroisie coulante qui se signale par son absence.quant à elle, la viande est un peu grasse mais on lui pardonne facilement ses excès tant ses copines font peine à voir.pour être bien clair : le maïs dans un kebab est une hérésie excommuniante en tout temps et en tout lieu.on a là un kebab raté aux allures trompeuses qui n’attire que les faibles du palais. Sofra GrillBellermannstraße 9913357 Berlinah ah ahqu’il est bon de cacher sa beautéah ah ahqu’il est bon de manger du veau marinéah ah ahqu’il est bon de trouver sans chercherah ah ahqu’il est bon de croquer dans du pain croustillant à la mie aéréeah ah ahqu’il est bon de sourire sans rien demanderah ah ahqu’il est bon d’éponger une sauce épaisse mais pas sucréeah ah ahqu’il est bon de sentir la peau du ventre s’épancherah ah ahah ah ahah ah ahla sauce pourrait être étalée jusqu’aux bordsla marinade pourrait être plus épicéele pain pourrait être plus longuement réchaufféles légumes pourrait être plus homogènement mélangéset pourtantah ah ahqu’il est là le kebab recherchéah ah ahah ah ah Restaurant PamfilyaLuxemburger Str. 113353 Berlintremblez mortels car ici carte variée, service à table et hygiène de bon goût forment une contrée salutaire où règne une viande-reine.dès l’entrée, les galettes faites main se succèdent comme des princes au goûter dans le rond four de l’espace aux tapisseries de farine.on regrette cependant le manque de diversité : que des galettes, c’est plat, plan-plan et donc plaint.dans cette galette, on retrouve un ratio d’or respecté (50% légumes, 50% viande) qui invite presque à passer directement au couronnement – et pourtant.d’autant plus qu’on parle d’une viande de veau.assez grasse pour répondre aux attentes de papilles excitées dès l’entrée et tenues au chaud par le thé local, on se demande si coupée à la dinde, elle aurait été sublimée par son accessibilité ou simplement devenue bâtarde qu’on n’envie plus ?mais d’où vient le grand couac ?outre le fait qu’un contenant non-pain à mie (pas de mie hein) ne produira jamais d’ambroisie (sauce et sucs mélangés), la sauce blanche est troublement fade et terriblement mal étalée.et comme on dit souvent “pas de sauce, pas de magie”.alors pas de surprise ici, si ce n’est décevante.tous les outils sont là mais c’est l’intention qui n’est pas bonne.peut-on en vouloir à un restaurateur qui justifie son titre par la variété de ses produits et la qualité de son service ?non, mais on le fait quand même. K’Ups GemüsekebapKastanienallee 10210435 Berlinen livraisonah que oui les préjugés sur les kebabs en livraison pullulent autant que les champignons en sylviculture truffière périgourdine mais fallait bien y passer au moins une fois.le principal : les emballages de livraison engendrent une pernicieuse élévation de la pression atmosphérique qui déclenche derechef une humidification assassine de toute consistance a minima mi-molle ou croustillante.ici que nenni, contrairement à son compère au lait, ce pain-là est encore bien rugueux même après qu’on a retiré sa capote aluminée.on en est étonné, allant même jusqu’à se demander s’il ne résiderait pas ici un secret aux allures alchimiques qui consisterait à surcuire un pain pour anticiper les effets de la livraison – c’est peut-être surestimer l’intention mais on ne saurait pour autant déjuger la finalité.niveau contenu, la théorie du ratio d’argent (50% chaud 50% froid) est ici confirmée.la colline de feta vertigineuse s’appuie solidement sur les cultes légumes cuits : carottes, pomme de terre et poivron.lesdits cultes légumes cuits qui, étonnamment, sont équitablement répartis au sein du sandwich, comme s’ils avaient été tendrement mélangés avec la volaille en amont de leur insertion en milieu fariné – ou serait-ce un coup divin du sort qui aurait remué les entrailles du graal lors de sa procession à domicile ?les réussites questionnent et invitent à imaginer l’invraisemblable mais il y a tout de même quelques inconvénients qu’il se faut citer.la sauce se fait remarquer par son absence, on atteint difficilement le ⅓ d’une viande peu notable (mais dans cet archétype réifié c’est attendu) et finalement la densité du pain transforme chaque bouchée en quinquennat.in fine, le pain ferme s’affirme et la recette marche en livraisonc’est plus K’Ups, c’est Kirikü : kebab petit mais vaillant (le coup lol). Gemüse Kebap & FriendsWarschauer Str. 81A10243 Berlinc’est ce qui se fait de mieux dans la capitale en termes de broche poulet à la farandole printanière – une différence, capitale aussi, qui se fait à tous les étages, sauf un.d’abord les légumes : dans la généalog(én)ie Mustafa, on retrouve carottes, courgettes, pomme de terre (oui au singulier) et poivrons, tous cuits à part et qui couronnent courtoisement le sacré sandwich.certes le mode de cuisson est bien huilé mais c’est surtout leur chaleur qui, malgré leur nature, les rend bienvenus.en effet, elle vient tempérer la froideur des autres éléments non carnés (oui toi aussi la feta saoulée au citron) et atténue donc ce côté “salade niçoise” qui dessert tant la spécialité locale.in fine, quand bien même le ratio d’or (50% viande 50% légumes) n’est pas respecté, le sandwich s’équilibre dans le bon – on pourrait presque parler d’un ratio d’argent : 50% chaud 50% froid.à méditer.la sauce remplit le cahier, décharge : maison et étalée sur toute la surface intérieur du pain, ce qui assure que bouchée sera saucée soit tout ce qu’on souhaite à une bouchée – tout cela grâce à l’utilisation optimisée de la cuiller en bois caressant la mie, en complète opposition de style aux vulgaires secousses visant à déposer la sauce dans le fond du pain dans les établissements peu recommandables.en parlant du pain, c’est malheureusement ici qu’est le seul faux pas.à coup sûr industriel, on devine un pain surgelé puis à nouveau cuit au four tant sa composition se désagrège sous les dents.sa mie sèche ne crée pas l’ambroisie (mélange de mie de pain, sauce et jus de viande propre aux meilleurs kebabs) et ça nous emmerde.un vrai faux pain.car la broche de poulet est magnifique : une superbe superposition des suprêmes qui démontre qu’une viande est respectée lorsqu’elle est bien montée.appelez-moi l’unesco car la cuisson de la viande est une oeuvre d’art : rotation lente, découpe au long couteau régulière, tout est fait pour maximiser l’apport de la viande.tomate sur la broche, pas question de finir la cuisson sur la plaque.dur de faire plus pour 5€. Tio GrillhausPetersburger Str. 7710249 Berlinparfait exemple d’un kebab médiocre dont l’éloge crée la réputation faussée des döners berlinois : il va prendre pour tous les autres.sous prétexte qu’on met du chou rouge et qu’on ne sert pas de frites, la valeur du sandwich serait décuplée comme par prestidigitation.mais en regardant factuellement ce qui tombe sous la main et dans l’estomac, on constate aisément que la formule n’est pas magique.une broche surgelée donnant naissance à des lamelles toutes identiques qui pourraient être découpées sur des kilomètres sans la moindre variation dans la couleur ou dans le goût.impossible de deviner quelle viande on mange : pire qu’un cauchemar, c’est un tacos.un pain industriel qui n’est que contenant et ô grand jamais contenu : mettez moi ce bazar dans une baguette et on a du banh mi turque pour le goûter.des sauces, industrielles elles aussi, plus sucrées qu’un paquet de dragibus et qui chatouillent autant les narines que l’intestin sur leur passage.en plus de cela, le machin est monté n’importe comment : on se retrouve avec une gouttière remplie de sauces et légumes qui condamne le consommateur consciencieux à déguster une salade césar infâme en fin de course.arrêtons d’envier le moyen sous prétexte qu’il est différent : le kebab berlinois à 4€ est aujourd’hui un mauvais sandwich. Ugur ImbissPrinzenallee 1413357 Berlindès l’entrée on a le droit à un festival de promesses :– un triangle équilatéral anti-bermudique entre la porte d’entrée, le comptoir et les wawas– un chef à la semie-moustache ornant une dentelle heureuse de chicots bien vissée sur son échafaud– un atelier boulangerie en contre-plongée bien fariné à deux doigts de puer le bléun bon kebab de quartier, il ne peut y avoir de doute.l’impressionnante broche de BOEUF a le chapeau qui rougit.alors certes la chaîne mort-broche de la bête est certainement plus courte et moins congelée qu’ailleurs mais est-ce un gage de réussite gustative ?car oui, on dit souvent qu’on juge une viande de kebab à la couleur de son en-tête mais cela s’applique-t-il aussi à la viande de boeuf ? il faut attendre la dégustation pour juger.j’aperçois également les pains sur le plan de travail prêts à être éventrés, tartinés et fourrés avec respect : bien qu’en apparence petits et peu épais, je leur laisse le bénéfice du doute dans un milieu où l’on accorde aisément au fait-maison.le kebab est prêt.en apparence, une répartition viande/légumes légèrement supérieure au golden ratio (50/50) et ce en faveur de la verdure ce qui n’est pas le côté vers lequel on préfère le voir pencher.les premiers crocs s’enchaînent et minuit sonne bien vite pour Çendrillon.où est la sauce si ce n’est dans le fond de la gouttière d’un pain dont la maigre mie l’empêche de sucer sauce et sucs ?la viande a-t-elle le pouvoir de sauver ce naufrage à sec ?non, la puissance de la viande de kebab résidant dans sa capacité à être sublimée par sa fine découpe en lamelles grillées, le bœuf n’a aucune chance pour briller.mais bon sang, à quoi bon prendre de la viande fraîche pour aller jouer sur le terrain du surgelé ?d’autant plus que la viande a été mixée avant de reconstituer les galettes fondatrices de la tour bovinée : et on n’a jamais caché de la qualité dans un mixeur…apportez-moi une broche de boeuf frais non mixé et je réviserai peut-être mon jugement.tomate sur broche, la faible quantité calorique (même pour 5€) n’en fait qu’un mauvais kebab de goûter.epabuen.